Des amis au pays des dinosaures à la Cité des sciences
Une BD pour remonter le temps
En classe, Kéfi bavarde. Une question le fait, soudain, sursauter: «Combien d’années ont vécu les dinosaures sur terre?». «Trop longtemps, je crois», répondra-t-il, l’air perplexe. Au fait, il n’avait rien entendu de ce que la maîtresse venait d’expliquer. Du coup, toute la classe s’est mise à rire. Pour le punir, la maîtresse le somme de préparer, pour le lendemain, un dossier complet sur les animaux disparus... A la sortie de l’école, commence l’aventure «des amis au pays des dinosaures». «Une aventure qui s’étalera sur six épisodes», précise Raoudha Salmi, la scénariste d’ une bande dessinée éditée par la Cité des sciences de Tunis. Après avoir publié le premier numéro, au mois de janvier dernier, la Cité prépare la sortie des deuxième et troisième albums avant les vacances scolaires. L’objectif de cette BD est de «rendre plus vivante l’exposition ‘‘Dinosaures sahariens’’ qui se tient dans les locaux de la Cité depuis le 24 mai 2011 et jusqu’au 31 août 2012», explique encore Raoudha Salmi.
Diplômée de l’Institut de presse et des sciences de l’information (Ipsi) et employée à la CST, Raoudha Salmi avoue ne pas avoir une grande expérience dans ce domaine. C’est à travers les sites d’internet spécialisés qu’elle a pu s’initier à la technique de la BD. «Malheureusement, il n’y a que les sites occidentaux qui offrent ce genre de services», ajoute-t-elle. Habituée à écrire des contes et des pièces de théâtre pour enfants, Raoudha n’a pas trouvé de grandes difficultés à manipuler les bulles.... «Mais, c’est à améliorer certainement», précise-t-elle avec le sourire. Une première expérience, à notre avis, réussie. Le scénario est alléchant, bien rythmé et dynamique. Les images, même si elles sont traitées à l’aide de l’ordinateur, ne sont pas décevantes. Bien au contraire, elles décrivent soigneusement les mouvements et traduisent parfaitement les émotions.
«Aucun dessinateur n’a répondu à notre appel d’offres. J’ai eu alors recours à un ami, Hatem Bouzouita, informaticien, mais passionné de littérature», fait observer Raoudha. Pour elle, la bande dessinée tunisienne est presque inexistante. Les albums se font de plus en plus rares, les scénaristes, ainsi que les dessinateurs tombent dans l’oubli.... Le vide est flagrant. Si elle s’est plongée, avec son ami dans cette aventure audacieuse, c’est parce qu’elle est convaincue que la BD est le moyen le plus efficace pour vulgariser les sciences et pour fidéliser le jeune public . Cet album est une manière de représenter, d’une autre manière, l’exposition « Dinosaures sahariens », événement phare de cette année.
Réalisée par une équipe de scientifiques et d’artistes tunisiens, cette exposition exhume un patrimoine géologique national. Elle propose cinq dinosaures, placés dans l’environnement de l’époque (le Crétacé). Ce sont des Carcharodontosaurus Saharicus, reconstitués à partir des ossements réels et des restes de fossiles découverts en Tunisie, en 1951, entre Remada et Tataouine. «Kéfi et ses amis voyageront dans le temps et entreront en contact avec ces dinosaures. A chacun une histoire. A chacun une vie. Ils découvriront progressivement l’herbivore Jobaria, le carnivore, le piscivore Spinosaurus. Ils s’occuperont, sans le savoir, d’un œuf de dinosaure. Je n’en révélerai pas plus», dira-t-elle, avec un large sourire aux lèvres.
Diplômée de l’Institut de presse et des sciences de l’information (Ipsi) et employée à la CST, Raoudha Salmi avoue ne pas avoir une grande expérience dans ce domaine. C’est à travers les sites d’internet spécialisés qu’elle a pu s’initier à la technique de la BD. «Malheureusement, il n’y a que les sites occidentaux qui offrent ce genre de services», ajoute-t-elle. Habituée à écrire des contes et des pièces de théâtre pour enfants, Raoudha n’a pas trouvé de grandes difficultés à manipuler les bulles.... «Mais, c’est à améliorer certainement», précise-t-elle avec le sourire. Une première expérience, à notre avis, réussie. Le scénario est alléchant, bien rythmé et dynamique. Les images, même si elles sont traitées à l’aide de l’ordinateur, ne sont pas décevantes. Bien au contraire, elles décrivent soigneusement les mouvements et traduisent parfaitement les émotions.
«Aucun dessinateur n’a répondu à notre appel d’offres. J’ai eu alors recours à un ami, Hatem Bouzouita, informaticien, mais passionné de littérature», fait observer Raoudha. Pour elle, la bande dessinée tunisienne est presque inexistante. Les albums se font de plus en plus rares, les scénaristes, ainsi que les dessinateurs tombent dans l’oubli.... Le vide est flagrant. Si elle s’est plongée, avec son ami dans cette aventure audacieuse, c’est parce qu’elle est convaincue que la BD est le moyen le plus efficace pour vulgariser les sciences et pour fidéliser le jeune public . Cet album est une manière de représenter, d’une autre manière, l’exposition « Dinosaures sahariens », événement phare de cette année.
Réalisée par une équipe de scientifiques et d’artistes tunisiens, cette exposition exhume un patrimoine géologique national. Elle propose cinq dinosaures, placés dans l’environnement de l’époque (le Crétacé). Ce sont des Carcharodontosaurus Saharicus, reconstitués à partir des ossements réels et des restes de fossiles découverts en Tunisie, en 1951, entre Remada et Tataouine. «Kéfi et ses amis voyageront dans le temps et entreront en contact avec ces dinosaures. A chacun une histoire. A chacun une vie. Ils découvriront progressivement l’herbivore Jobaria, le carnivore, le piscivore Spinosaurus. Ils s’occuperont, sans le savoir, d’un œuf de dinosaure. Je n’en révélerai pas plus», dira-t-elle, avec un large sourire aux lèvres.
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