26‏/9‏/2014

فيروز - لا أنت حبيبي - Fairuz


لا أنت حبيبي و لا ربينا سوى
وقصتنا الغريبي شلعها الهوى
و صرت عنك غريبي انساني يا حبيبي
امبارح تلاقينا قعدنا عاحجر
برد و حوالينا عريان السجر
خزقنا الصور و محينا القمر
ردتلو مكاتيبو و ردلي مكاتيبي
كل من طوي شراعو و راح بهالمدى
ولدين و ضاعوا عاجسر الصدى
تفرقنا بهدا و الدنيي هدا
بخاطري صليلي تسعد يا حبيبي

محمد منير - انا قلبى مساكن شعبية - جودة عالية - HD


الشعب حبيبى وشريانى
اهدانى بطاقة شخصية
الاسم الكامل انسان
الشعب الطيب واللدايا
المهنة بناضل بتعلم
تلميذ فى مدرسة شعبية
المدرسة فاتحه على الشارع
والشارع فاتح فى قلبى
وانا قلبى مساكن شعبية

19‏/9‏/2014

Andrea Bocelli- Con te Partiro



Quando sono solo e sogno all'orizzonte
e mancan le parole
si lo so che non c'è luce
in una stanza quando manca il sole
se non ci sei tu con me, con me
su le finestre
mostra a tutti il mio cuore
che hai acceso chiudi, dentro me
la luce che hai incontrato per strada

Con te partirò paesi che non ho mai
veduto e vissuto con te
adesso si li vivrò
Con te partirò su navi per mari
che io lo so no, no, non esistono più
con te io li vivrò

Quando sei lontana sogno all'orizzonte
e mancan le parole
e io si lo so che sei con me, con me
tu mia luna tu sei qui con me
mio sole tu sei qui con me, con me, con me, con me

Con te partirò
Paesi che non ho mai
veduto e vissuto con te
adesso si li vivrò
Con te partirò
su navi per mari che, io lo so
no, no, non esistono più
con te io li rivivrò
Con te partirò
su navi per mari che, io lo so
no, no, non esistono più
con te io li rivivrò
Con te partirò...

Io con te!

Another Day In Paradise - Phil Collins (lyrics)



She calls out to the man on the street
'Sir, can you help me?
It's cold and I've nowhere to sleep,
Is there somewhere you can tell me?'

He walks on, doesn't look back
He pretends he can't hear her
Starts to whistle as he crosses the street
Seems embarrassed to be there

Oh think twice, it's another day for you and me in paradise
Oh think twice, 'cause it's just another day for you,
You and me in paradise, think about it

She calls out to the man on the street
He can see she's been crying
She's got blisters on the soles of her feet
She can't walk but she's trying

Oh think twice, 'cause it's another day for you and me in paradise
Oh think twice, it's just another day for you,
You and me in paradise, think about it

Oh Lord, is there nothing more anybody can do
Oh Lord, there must be something you can say

You can tell from the lines on her face
You can see that she's been there
Probably been moved on from every place
'Cause she didn't fit in there

Oh think twice, 'cause another day for you and me in paradise
Oh think twice, it's just another day for you,
You and me in paradise, just think about it, think about it

It's just another day for you and me in paradise
It's just another day for you and me in paradise, paradise
Just think about it, paradise, just think about it
Paradise, paradise, paradise
Songwriters: COLLINS, PHIL
Another Day In Paradise lyrics © EMI Music Publishing

اغنية محمد منير شىء من بعيد ندانى .wmv

شيء من بعيد ناداني
و أول ما ناداني
جرالي ما جرالي

مش بأيدى يا ابا
دة مش بأيدى يا ابا

ناداني من يميني
ولسة بيناديني
بيقولي حصليني
على بلد العجايب

ناداني من شمالي
قال يا ام المهر غالي
تعالي قوام تعالي
خدي من الحب نايب

مش بأيدى يا ابا
دة مش بأيدى يا ابا

11‏/9‏/2014

ليس معراجا وإنما حصان خشبي أزرق صغير

شعر روضة السالمي

حصاني المتعب
حملني بعيدا
طار بي
وعاد مكدودا
يسف الحصى
رآني أمتطيه
جرى خلفي
فلحقته
رآني أشق نهرا
أغسل نعشي في نهر آخر
رآني
نابتا على جدار
بلا الزوايا
رأى ظلي
يعلو ويسفل
رآني
على السلالم
على السطوح
رآني
زجاجا
شظايا
رآني
أصطاد سمكا
في إحدى المقاهي
حصاني حلّق بي
أبصرني
أسقط من نجمة
أفترش غيمة
أحضن الفضاء
أتحطّم على تراب
من سراب
حصاني المتعب
كان يحملني
وكان يراني
هناك
أحلّق عاليا
أبحث بين الخرائب
عن بقايا
عن صورة لم تكن
عن حلم لم يأت
رآني
في قعر حذاء
في المراحيض القديمة
في خوذة
في لغة غريبة
حصاني الأزرق
المتعب الصغير
رآني
بعيدا
وقريبا
وبعيدا رآني
أمسح الشوارع الهرمة
أجول ليلا فيها
أبحث عن نجمة
بين القبور
بين النجوم
بين المرافئ
رآني أمسك البحر
ألقيه بعيدا
أبحث في جوف حوت
عن حوت
حصاني الهرم
جرى بي
كنهر في الأفق
ورآني
أكذب كالمطر
أمسح الحيطان الباردة
وألطم الشجر
رآني
بائسا
غائبا
عابسا
ركض بي حصاني
صبغ الأفق بالياسمين
هزّ رأسه
ابتعد بي
وتركني خلفه
أذوب
كنجمة
ابتعد بي
حصاني المتعب
عاد من أقصى الأفق الشرقي
مكدودا
كنا قد سافرنا في المعنى
آه، حصاني الخشبي الأزرق المتعب الصغير
ليتك تعلم
كيف سقط رأسي
وما زال ملتصقا بالرداء.
10/08/1995

8‏/9‏/2014

J'ai lu pour mon propre plaisir « Et Si C'Était Vrai » de Marc LEVY

Ce monde virtuel est pleins de petites merveilles et de belles rencontres... Au fait, j'ai trouvé un lien vers un site tunisien de vente "en ligne" de livres d'occasions "http://www.nakra.tn/" . Je me suis dite "tiens, why not let's try.." étant donné que j'aime lire des livres d'occasion puisque je ne peux pas me procurer des livres à petit prix autrement, j'ai donc fais ma commande: 6 livres pour la modique somme de 22 dinars payée lors de la livraison qui s'est faite d'une façon tellement rapide et sûre que je n'en reviens pas. Pour le moment je tape ce bout de texte en mangeant de la glace à la vanille (avec la main gauche), juste pour dire que je suis arrivée à la page 74 du roman de Marc Levy ""Et si c'était vrai.." et je compte le finir d'ici demain (chose déjà faite maintenant puisque nous sommes le lundi). Merci nakra.tn, c'est un plaisir que je compte renouveler...
Et si c'était vrai... est le premier roman de Marc Lévy, avec lequel il a remporté le prix Goya du premier roman. Selon Livres-Hebdo, cette édition du roman de Marc Lévy s’est classée 4e des ventes poches 2003, avec 212 800 exemplaires vendus en France.

« Et Si C'Était Vrai » de Marc LEVY
" L'histoire se passe à San Francisco, d'abord pendant l'été 1996. Lauren Kline, jeune interne en médecine, avait travaillé plus de 24 heures avant de passer week-end de congé. Invitée par des amis, elle eut un accident sur la route qui l'amenait à Carmel et, après l'intervention des médecins, elle fut déclaré morte. Cependant, les minutes qui suivirent, elle se mit à respirer à nouveau pendant que les policiers la conduisaient à la morgue et ils la ramenèrent à l'hôpital. Un docteur l'opéra et elle resta dans un coma profond.
Six mois plus tard, pendant l'hiver de la même année, un homme nommé Arthur, architecte de métier, emménagea dans son nouvel appartement. Quelques jours plus tard, en prenant son bain tard dans la nuit, il découvre une femme dans sa penderie. Surpris, il lui demande la raison pour laquelle elle se trouve là. Elle lui explique qu'il est la seule personne à pouvoir la voir, l'entendre et la toucher. Lui n'en croyant pas un mot, écouta tout de même son histoire. Elle s'appelle Lauren, elle a subi un accident de voiture il y a 6 mois de cela et est plongée dans un coma profond au Mémorial Hôpital de San Francisco au 5ème étage.
Elle pensait être tétraplégique. Elle avait le pouvoir de se téléporter où elle voulait juste en pensant à l'endroit de son choix et que cela fait plusieurs jours qu'elle erre dans cet appartement qui était le sien auparavant et qui l'est toujours car il le loue à sa mère. Arthur ne croyant pas un mot de ce qu'elle dit, pensait que c'était Paul, son acolyte de bureau, qui lui faisait une farce. Pour la croire, elle lui dit d'aller voir son corps à l'hôpital et, après un premier refus, il accepta car il n'arrivait pas à dormir. La ressemblance entre l'esprit de Lauren et son corps était si frappante qu'il finit par la croire et promis de l'aider.
Le jour suivant, Arthur alla à son travail et sa secrétaire pensa qu'il était en dépression car il parlait tout seul. Elle appela Paul et Arthur décida de lui raconter son histoire. Paul lui dit tout de suite d'aller voir un médecin, de se faire soigner et qu'il était fou. D'ailleurs, il le conduisit chez un psychiatre qui ne détecta rien d'anormal. Malgré tout, Paul conseilla à son meilleur ami de prendre quelques jours de congé. Pendant ces jours de repos, Arthur et Lauren essayeront de trouver un moyen pour réunir le corps et l'esprit de Lauren. Les deux personnages vivaient une aventure passionnante et s'entendaient à merveille jusqu'à ce que Lauren annonce à Paul que les médecins avaient réussi à persuader Mme Kline, la mère de Lauren, d'euthanasié son corps. Arthur tenta de dissuader la mère de la jeune fille en vain. Alors, il établit un plan. Avec l'aide de Paul, ils se feraient passer pour de faux médecins et simuleraient un transfert de patient avec une fausse ambulance, le but étant de récupérer le corps de Lauren et de le cacher. Ils réussirent avec succès et amenèrent le corps dans la maison de campagne d'Arthur à Vermont, où il n'était pas allé depuis la mort de sa mère. Il y découvrira quelques lettres laissées par elle. Il vit désormais avec l'esprit de Lauren pendant quelques jours.
Un nouvel homme fit apparition dans l'histoire. Il s'agit de l'inspecteur Pilguez qui est chargé de l'affaire de l'enlèvement du corps de Lauren. Après une enquête rondement menée, il finit par tomber sur la piste d'Arthur et le coinça. Mais il ne voulait pas le mettre en prison car il ne comprenait pas pourquoi il avait volé le corps alors qu'il n'avait aucun lien avec la personne. Après le récit de l'histoire, Pilguez promit à Arthur de l'aider et ce dernier céda le corps à l'inspecteur. Petit à petit, l'esprit Lauren disparut. C'est à ce moment là qu'Arthur entra dans une réelle dépression. Il n'avait plus aucune raison de vivre jusqu'à ce que Paul le retrouve. Arthur apprit ensuite, par un coup de téléphone de l'inspecteur Pilguez, que Lauren s'était réveillée de son coma. Il alla la voir à l'hôpital et lui tenait compagnie, tout comme Mme Kline. Lorsque Lauren put enfin parler, elle dit à Arthur : Mais qui êtes-vous ? En fait, la jeune femme sort de son coma, au grand étonnement des médecins ; elle est très affaiblie et incapable de marcher. Elle ne se souvient pas de l'architecte, mais est prête à nouer une relation de confiance avec cet inconnu."
Source: http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-resume-etait-vrai-marc-levy-146549.html

"Et si c'était vrai a été adapté au cinéma par Mark S. Waters avec Reese Witherspoon et Mark Ruffalo en personnages principaux et produit par Steven Spielberg (DreamWorks). Le film est sorti en France le 23 novembre 2005.
" source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Et_si_c%27%C3%A9tait_vrai..._%28roman%29

« Et Si C'Était Vrai » de Marc LEVY« Et Si C'Était Vrai » de Marc LEV

5‏/9‏/2014

أم كلثوم - الأطلال - كاملة بجودة عالية

كلمات الشاعر ابراهيم ناجي
وألحان الموسيقار رياض السنباطي

يا فؤادي لا تسل أين الهوى كان صرحاً من خيالٍ فهوى
اسقني واشرب على أطلاله واروِ عني طالما الدمع روى
كيف ذاك الحب أمسى خبراً وحديثـاً من أحاديث الجوى
لسـت أنساك وقد أغريتني بفـمٍ عذب المنـاداة رقيـق
ويـدٍ تمتد نحـوي كـيـدٍ من خلال الموج مدّت لغريق
وبريقٍ يضمأ الســاري له أين في عينيك ذيّـاك البريق

يا حبيباً زرت يومــاً أيكه طائر الشــوق أغني ألمي
لك إبطـــاء المدل المنعم وتجني القـــادر المحتكم
وحنيني لك يكـوي أضلعي والتـواني جمرات في دمي
أعطني حريتي أطلـق يديّ إنني أعطيت ما استبقيت شيئا
آه من قيـدك أدمى معصمي لم أبقِه ومــا أبقى عليّـا
ما احتفاظي بعهود لم تصنها وإلام الأسـر والدنيا لديّـا

أين من عيني حبيب ســاحر فيه عز وجلال وحيـــاء
واثق الخطــوة يمشي ملكـاً ظالم الحسن شهي الكبرياء
عبق السـحر كأنفاس الربى ساهم الطرف كأحلام المساء

أين مني مجلس أنت به فتنــة تمت ســــناء وسنى
وأنـــا حب وقلب هائــم وفراش حائـر منك دنــا
ومن الشـــوق رســول بيننا ونديم قدم الكأس لنـا
هل رأى الحب سـكارى مثلنا كم بنينا من خيال حولنــا
ومشـــــينا في طريق مقمر تثب الفرحة فيه قبلنـا
وضحكنـا ضحك طفلين معــــاً وعدونا فسبقنا ظلنـا

وانتبهنا بعد ما زال الرحيـق وأفقنـا ليت أنّا لا نفيــق
يقظة طاحت بأحلام الكـرى وتولى الليل والليل صديــق
وإذا النـــور نذيـرٌ طالعٌ وإذا الفجر مطلٌ كالحريــق
وإذا الدنيــا كما نعرفهـا وإذا الأحباب كلٌّ في طريــق
أيها الســــاهر تغفو تذكـــــر العهــد وتصحو
وإذا مـــا التأم جرح جدّ بالتذكـــــــــار جرح
فتعلّم كيف تنســــــــــى وتعلّم كيــف تمحو

يا حبيبي كل شيءٍ بقضاء مـــا بأيدينا خلقنا تعســاء
ربما تجمعنا أقدارنــا ذات يــوم بعد ما عز اللقـــاء
فإذا أنكــــر خل خله وتلاقينا لقـــاء الغربــــاء
ومضى كل إلى غايتــه لا تقل شئنا فإن الحظَّ شــــاء

3‏/9‏/2014

أيام التوت




دوما ما يكون ذلك في أواخر أفريل وبدايات شهر ماي.
تلك الأيام التي تتسلّل فيها الشمس حافية من خلف الغيوم، وتسحب ستارة الشتاء الكثيفة لتختلس النظر من شرفتها نحو الحدائق والبساتين. ثم تفتح نافذتها على مصراعيها وتبدأ في تسريح شعرها الأشقر المتموّج المسدل فوق كتف الجبال.
تنتظر لمياء هذه الأيام من كلّ سنة.
منذ أكثر من عشرين عاما، وهي تحافظ على موعدها مع التوت.
لم تفوّت أبدا تلك الأيام..
تبدأ لمياء مراسم التوت السنوية المقدّسة لديها بفتح نافذتها قبيل الفجر لاستقبال نسمات الصباح البكر. تسمح بذلك للنسمات الصباحية الباردة أن تربّت على خدّ أشيائها الصغيرة في غرفتها المتواضعة.
وواقفة أمام المرآة، تفتح لمياء ضفائرها ببطء.. خصلة خصلة.. تمدّ ذراعيها وتبسط أصابعها لتمسك خصل شعرها الطويل وهو ينسدل على أردافها كرداء أسود..
وككلّ سنة منذ أكثر من عشرين عاما تستعدّ الخالة ربح لطقوس التوت.
تحضّر البخور.. وتملأ أركان البيت بالملح وحبّة البركة. وتضع في جهاز التسجيل اسطوانة سورة مريم بصوت المقرئ الشيخ عبد الباسط عبد الصمد. وتمتنع عن غسل الثياب، وطبخ اللحم بكلّ أنواعه. وتترك المصابيح الكهربائية مضاءة ليلا ونهارا. وتمتنع عن استقبال أحد خارج أفراد الأسرة. ولا ينطق لسانها بغير التسبيح لله.
أيام التوت بالنسبة إلى الخالة ربح هي أيام ينطلق فيها الجن من محبسه الذي وضعه فيه الشيخ حسان، لتصول وتجول في البيت عابثة بمحتوياته قبل أن تتملّك جسد لمياء.
أما لمياء فلهذه الأيام نكهة خاصة بالنسبة إليها. ينتظرها جسدها بكل شبق. ذلك الجسد الذي ناهز الأربعين، وبدأت الغضون تحفر أخاديد واعدة على صفحة وجهه، والذي أخذت منحنياته وكثبانه في التآكل. ولكنّها في هذه الأيام، التي تشكّل استثناء سنويا في مدار أيامها - التي يعصف بها الخبل في معظم الأوقات- فإنها تستعيد عنفوانها، وتعيدها إلى تلك الفتاة ذات السبعة عشرة ربيعا التي تفتّحت مثل زهرة على الحبّ والرغبة.
موسم التوت هو كرنفال من المشاعر والأحاسيس.
شلال من الصور والذكريات.
موكب من الهمسات والآهات.
بحار من الحلاوة السائلة على الشفاه.
كان ذلك منذ أكثر من عشرين عاما، عندما استفاقت لمياء بعيد الفجر بقليل، ففتحت نافذتها لتنهل من نسمات الصباح البارد المبلّل بالندى. ولتكون أوّل من يستمع إلى صوت الكون وهو ينفض عن نفسه خدر شتاء بأكمله. لدى فتح النافذة أبصرت لمياء شبحا في الحديقة.
لم يكن شبحا. كان ملاكا.
هكذا خمّنت لمياء في نفسها.
أطلّت من النافذة دون أن تهتمّ بوضع شال على كتفيها. كانت حرارة الشباب في عروقها تمنع عنها الإحساس بالبرد، فبدت بغلالتها الرقيقة وشعرها الأسود المسدل على كتفيها كلوحة رسمها فنان رومانسي، مربّع النافذة إطارها، وتنهل ألوانها من شفق الفجر.
لم يكن الشبح ملاكا. ولا حتى شيطانا.
كان فقط مجرد لص يسرق التوت من شجرة الحديقة.
وعندما وقع بصره على لمياء بدت له جنّية أو ملاكا نزل لتوّه من السماء.
بدت له دعوة واضحة عليه الاستجابة لها.
فاقترب من النافذة دون أن يحيد ببصره عن عينيها العسليتين وفمها الذي يرسم قبلة من دون كلام.
أيّام توت عشرة.
قد تكون أكثر أو أقلّ حسب المواسم.
لكن موسم التوت في حديقة لمياء امتدّ سبعة أياّم وأكثر من عشرين عاما من الانتظار.
في اليوم الأوّل اكتفى سارق التوت بالاقتراب قليلا من النافذة. ملئ البصر بجمال المشهد، ثم أسرع الخطو هاربا خشية أن يفطن له أحد.
عندما توارى عن ناظريها، اعتقدت لمياء أنه ملاك من السماء جاء يبشّرها بحدث عظيم لا تعرف كنهه بعد.
بقيت تسرح بصرها بعيدا نحو الأفق حيث اختفى، ثم عادت لتنام علّها تعثر عليه في أحلامها.
في فجر اليوم الموالي استفاقت لمياء في نفس موعدها. فتحت نافذتها وكأنها تمارس طقسا من طقوس التعبّد، وبقيت تنتظر إشارة من ملاكها الذي حتما سينزل من السماء.
وكان سارق التوت تماما في الموعد.
فتى أسمر في العشرين من عمره. لم يكن وسيما أو مميّزا. غير أن لمياء رأت فيه ملاكها الذي سيأخذها معه إلى السماء حيث أنهار الخمر والحبّ واللذة.
اقترب أكثر هذه المرّة من النافذة. مدّ يده إليها، وسارعت هي بمدّ يديها. فوضع في كفيها حبتي توت ثم ابتعد مسرعا دون كلمة أو التفاتة. وهل من حاجة إلى كلام كي يخفق القلب وتصفّق الجوارح ، وتلمع العين، وينسكب العرق بين الكثبان ليبلّل الجسم ويرطّب المسام، وتشرئب حبتي التوت تحت الغلالة.
في الليلة الموالية عاد رجل التوت، وله فتحت لمياء نافذتها مجدّدا. مدّت يدها بلهفة فأمسكها هذه المرة. لحظة خاطفة اخترقت فيها المشاعر حدود السماوات والأرض. عاصفة هزّت أعماق بحيرة راكدة. زلزال هدّ الأرض التي تفتّقت عن كنوز مخبوءة لم تداعبها خيوط الشمس قط.
أصبح للفجر ثمار على شكل حبات توت.
أصبح للفجر مذاق حلو. ولون كلون التوت.
وأصبح للمياء سببا يجعلها تعشق الكون والوجود، أزهار الحديقة، وتغريد اليمام.
أصبح للمياء ملاك من السماء تصلي له كلّ فجر كي يعود.
حبّتا التوت صارتا سلّة من التوت تحت نافذتها. ستة أيام ومذاق التوت على شفتيها يغري بالمزيد. لم تسأله عن اسمه، وهل يسأل الملاك عن اسمه. وفي الفجر السابع مدّت له اللحاف. فأمسك بطرفه وتسلّق الجدار ودخل من النافذة. جلب معه كيس توت من حديقتها. وعلى سريرها ألقمها ثمار التوت واحدة واحدة. وبشفتيه قطف توت النهدين. بصمت مقدّس طفقا يجنيان ثمار الفجر حتى بزوغ أول خيوط الشمس. عندها رحل. وعلى ملاءة السرير ترك لها زهرة أينعت بلون التوت.
ولمياء كالمسلوب عقلها تراه يقفز من النافذة. فتسأله عيناها متى ستعود. يجيبها في صمت بأن ذلك سيكون في موسم التوت القادم.
أيام من الحمى والهذيان والنحيب. أيام الحمى الحمراء تعقب عادة أيام التوت. أيام لم ينفع معها علاج ولا رقية شرعية ولا تعويذة الشيخ حسان ولا نصيحة الجيران. والخالة ربح وهي تخفي اللحاف المغطى بآثار التوت تفهم ما حدث دون الحاجة إلى مزيد من التوضيح. تفضّل أن تساعد لمياء على الجنون.
وتمرّ الأيام والسنون ولمياء بين الحلم وأضغاث الأحلام تنادي ملاكها فلا تجد له اسما غير كلمة توت. في مواسم التوت من سنوات الغياب الأولى، تنتظر لمياء خيوط الفجر الأولى لتفتح نافذتها عسى أن يمرّ الملاك مجدّدا. وعندما ينقضي الموسم دون أن تراه. يتحوّل رجاؤها إلى غضب عارم وكأن يدا أخرى غير يدها تحطّم أثاث البيت. وكأن صوتا آخر غير صوتها ينادي التوت. ما الذي فعلته حتى يهجر التوت مذاقه ولونه وشكله. لماذا لم يعد الملاك ليقطف ثمار التوت من حديقتها فتعطيه ثمرتي توتها المخبّئ تحت القميص. انقطعت عن الكلام إلا عن ترديد كلمتي توت وملاك. حتى الشيخ حسّان عجز عن المساعدة. وعندما أمر بقطع شجرة التوت مسكن الجان، لم يتصوّر الشيخ حسّان أنّه سيثير غضبا عارما كاد يكلّفه غاليا. فضّل الشيخ الهرب ناصحا الأم بالصبر والإكثار من البخور والأدعية.
في الحقيقة، الخالة ربح كانت تعرف تماما ما حدث مع لمياء. فقد عاشت هي أيضا موسم التوت عندما كانت في سنّها. غير أنّ ملاكها عاد في موسم المشمش وبقي ليتذوّق ثمار كلّ موسم.
لمياء كانت تؤمن بأنّ ملاكها سيعود يوما. ولماذا لا يعود. أليس موسم التوت يعود. إذن لابدّ أنه في الطريق إليها من أقصى السماء أو من أقصى الأرض. أكيد هو سيعود. وككلّ سنة منذ أكثر من عشرين عاما، تترك لمياء نافذة مفتوحة وتسدل شعرها الذي بدأ يخطّه بعض البياض، وترتدي غلالة رقيقة.
ما دام قد وعد بأنه سيعود، فإنه حتما سيعود.
روضة السالمي
تونس 2014

2‏/9‏/2014

سقوط

صمت ناجي قليلا ثمّ مال نحوي و قال لي هامسا كالمعتذر:
-… أنت تعرف كم تبدّلت الأحوال.
توقّف عن الكلام ثانية، ثمّ سوّى وضع نظّارته الشمسية و عاد يسرّ لي بنفس النبرة الخافتة:
-… و أنا، بالطبع لست غبيا إلى الحدّ الذي أدع فيه الفرصة تمرّ … ثمّ إن الوقوف عند الشكليات و الأمور النسبية يعرقل التقدّم...
فقاطعته في احتجاج مكتوم:
-و لكنّك، منذ حين، كنت تؤكّد..
إلاّ أنّه أوقف بحركة رشيقة من يده، أظهرت بوضوح معدن الخاتم في إصبعه، سيل الكلمات في فمي:
-أجل قلت ذلك و قد أقول أكثر من ذلك إن توفّرت الفرصة، لكنّك تعرف الظروف… ثمّ إنّ النساء…

عاد للصمت مرّة أخرى ريثما ينتهي النادل من مسح غبار الطاولة ووضع فنجاني القهوة. حرارة الطقس لا تتناسب و نهايات الخريف.. و كنت جائعا و مفرغا.. عاريا كأشجار الخريف.. تملّيت ما حولي، المقهى نصف فارغ. الساعة على الجدار ثابتة، منذ دخلنا عند الثالثة و الرّبع. تملّكتني رغبة في الانحناء داخلي و معانقة ذاتي المتربة، و في الصمت… دخل شرطي لم يكن يرتدي زيّه الرّسمي، لكن كلّ ما فيه كان يؤكّد هويّته.. و قع خطواته، نظرته، حتى رائحة سيجارته التي سبقته. جلس في الزاوية نظر نحو الساعة مليا ثمّ عدّل في ساعته، اقترب منه نادل مبتدئ - بدا ذلك جليا من خلال انحناءته المرتعشة وهو يمسح غبار الطاولة ثمّ من خلال ارتباك أصابعه حول فنجان القهوة الساخن - و كنت ضجرا فأعادني صوت ناجي المتعرّج إلى ركني المعتاد.
- في البداية استغربت تبدّل موقف بثينة… كانت تغار منها لا بل كانت تحقد عليها.. و أنت تعرف طبعا مشاعر الحقد و الحسد التي تعتمل في نفوس الفقراء تجاه الأوفر حظّا.
حاولت مقاطعته ليشغل لي سيجارة من ولاّعته الذهبيّة التي تركها بإهمال متعمّد على الطّاولة قرب فنجان قهوته التي بدأت تبرد، لكنّه تجاهل إشاراتي و مضى يواصل سرده.
- و حين أصبحتا روحا واحدة في جسدين لم أبد اعتراضا… بسبب ثراء آمال.. ثمّ أنت تعرف كم تغيّرت الأحوال..

توقّف عن الكلام فجأة و نظر بارتياب إلى الرجل الذي جلس لتوّه إلى الطاولة المجاورة ثمّ عاد يحدّق فيّ طالبا كلّ اهتمامي. في الحقيقة كنت قد بدأت أسأم حكايته و صوته الرّكيك و هذا المقهى الذي بدأ يكتظّ بمعطوبي الحروب النفسية… لماذا يصرّ على التمادي في سخافته.. كنت آمل أنّه قد و جد لي شغلا لكنّه بدل الحديث عمّا يهمّني يصرّ على التأكيد على تغيّر الظروف و تبدّل الأحوال.. كدت أغرق ثانية في أفكاري الباهتة و لكنّه داس بحذاء صوته الهامس على رأس أفكاري المفرغة و واصل:

-.. و حين بدأت بثينة تتخلّف عن مواعيدي.. و تضررت أوضاعي الماديّة و النفسيّة.. خفت، حاولت إثبات تفهّمي بهزّ رأسي إلاّ أنّ ناجي نظر في ساعته الذّهبية و عاد يقول لي و كأن المسألة لم تعد تعنيه:
- أجل خفت.. خفت أن أفقد خطيبتي الجميلة و المثقّفة و الذّكية..
-رشف من قهوته و ابتسم في غموض و هو يقول:
- .. و أنت يا صاحبي، تدرك و لا شكّ ضرورة أن تكون لك زوجة شابّة و جميلة و مثقفة و ذكية وبالخصوص.. متفتحة.. جدّا. صمت مجددا مفسحا لي المجال هذه المرّة فسألته مجاملا:
- و ماذا فعلت ؟
- لا شيء يستحقّ الذّكر، أجابني فقط ذهبت في زيارة إلى أهلها… و … رشوتهم. فقاطعته غير مصدّق:
- كيف ؟ ألم تهددهم بفسخ الخطوبة على الأقلّ ؟
-.. بنظرة تأنيب لم أتبيّن سببها إلاّ حين قال ببطء و كأنّه يمضغ كلمات مستعصية:

- بثينة لم تكن في ذلك الوقت خطيبتي بشكل رسمي… نحن نسكن في نفس الحيّ و كنت أتساهل معهم في خلاص مشترياتهم من متجر أبي.. ثمّ إنني كنت أعطيهم من باب التودد و من حين لآخر بعض المواد الغذائية التي تكون قد انقضت مدّة صلاحيتها.
قلت فزعا:
-ولم يحدث لأحدهم شيء.. تسمم مثلا … ثمّ ألم يتفطّن أحدهم للتاريخ المنصوص عليه فوق الغلاف…؟

فأجابني بهدوء
-طبعا لا, كنت أتحايل لمحو التاريخ من على العلب… ثمّ هل سمعت في حياتك يا صاحبي عن فقير يموت جراء التسمم.. وفي الحقيقة كنت أريد أن أبدو شهما في نظر الفتاة و لحسن الحظّ لم يكتشف أحد المسألة. لا هم و لا والدي..
- و ماذا كان سيفعل والدك لو علم بالأمر ؟
-كان سيغضب حتما، فقد كان معتادا على بيع تلك المواد الفاسدة و تصريفها.. على كلّ حال استطعت أن أنال ودّهم… حتّى أنني أحسست برغبتهم غير المعلنة في تزويجي من البنت.. تصوّر.. و حين زرتهم كان ذلك لأعرف سبب غياب بثينة عن المتجر..

سألته و قد بدأ صبري في النفاذ:
-فهل أطلعوك على السبب ؟

رشف من قهوته و أجال بصره في رواد المقهى ثمّ أجابني:

-تصوّر أن ذلك كلّفني رطلين من لحم الضأن و بعض الغلال.. المهمّ أنني عرفت كلّ شيء… ذلك أن بثينة لم تكن تغيب عنّي إلاّ لأنها تتابع مع صديقتها آمال دروسا خصوصية في اللغة الإنجليزية.
قلت و قد أحكم الضيق قبضته على صدري :
-فهل كانت بثينة في حاجة إلى تلك الدروس؟
فأجابني بحدّة و كأنّ تشبثي بمعرفة التفاصيل قد ضايقه:
-طبعا لا..
ثمّ أردف و قد لطّف في نبرته:
-.. مادام الأمر لا يكلفهم شيئا و لم يكن ليكلفني نفقة فلم لا تستغل الفرصة.. خاصة وأن الأستاذ من هناك.. أتريد قهوة أخرى.. حسن.. لا بأس ستحتاجها..

في الواقع لم أستوعب حينها ملاحظته. لكنني رحبت بالقهوة.. كي أخدع جوعي على الأقل.. ثمّ لم لا أستغل أنا أيضا الفرص.. وعاد ناجي يقول بحماس :

- إنّها العولمة يا صاحبي.. وقلت في نفسي أنه باب الرّزق و الدولارات و قد فتح عل مصراعيه.. و قد يصيبنا من ممثل هؤلاء القوم خير كثير … أنت تفهمني طبعا.

قطع عليه حماسته قدوم النادل و هو يحمل طبقا فيه فنجاني القهوة الجدد. كنت أحسّ بالعطش فطلبت زجاجة ماء و أشعلت سيجارتي بولاّعته دون أن أطلب الإذن هذه المرّة.. طبعا أفهمه و كيف لا أفهم.. يوم آخر يضيع في حديث لا ينتهي.. لماذا لا أستطيع أن أكون بنفس مستوى تفاهته.. الأوضاع تبدّلت.. حقّا.. رفعت رأسي المنهكة دلالة الفهم و أنا أسترق النظر إلى حذاءه اللاّمع.. لم أنتبه لخروج الشرطي من زاويته.. وجوه احتلت جزءا من المشهد. حماسة لاعبي الورق تذوب في روائح التبـغ و العرق. الجالس إلى الطاولة التي بجوارنا يتأمل بإمعان حزين خطوطا ما داخل فنجانه.. أو يتابع نسج خيوط حكاية ما.

-و لكي لا يبدو عليّ أيّ أثر لأطماعي.. بدأ الجملة من جديد، و للمرّة الأولى نظر في عيني مباشرة وصمت عند عودة النادل بزجاجة المياه. ثمّ سكب لي كأسا نظيفة و هو يواصل كلامه الهامس وهو يأسر نظراتي المنهكة:

-.. و لكي يتسنّى لي تحقيقها على مستوى الواقع تظاهرت بالغيرة.. أذكر لك كلّ هذا لأنني أدرك أنّك تفهمني. ثمّ أنت تعرف من دون شكّ ولع النساء بالرجل الغيور.. المهمّ أنني أصرّيت على لقاء مدرّس اللّغة الإنجليزية القادم من هناك.. التفت حوله بريبة و نظر مليّا إلى الجالس قربنا و عاد يهمس لي:

- في البداية رفضت بثينة و تذرّعت بكلّ الحجج الممكنة. فزادني ذلك إصرارا.. و باختصار مارست عليها كلّ الضغوط التي يمكن أن يمارسها رجل مثلي. إلى أن رضخت و طلبت بعض الوقت لتتشاور مع آمال في المسألة و تحاول إقناعها. سكت برهة. نظر في فنجانه ثمّ عاد يقول كالآسف:

- أحسست بالانتصار حين صعدت مع بثينة سيارة آمال التي ستقلنا إلى شقّتها في ضاحية قرطاج حيث سألتقي الرجل.. إلا أن القلق داهمني حين لمحت ابتساماتهما المريبة و نظراتهما المتواطئة، وكدت لولا الخجل العدول عن مشروع تقديم خدماتي للرجل و أن أطلب إلى آمال إعادتنا إلى حيّنا..

سألته و أنا أحاول أن أبدو مهتمّا:

-المهمّ هل قابلته ؟

فطوّح برأسه كما تفعل عادة الأرامل و خبط على ركبتيه و هو يقول بحماس أنساه أن يخفض صوته:

-في حياتي لم أصادف رجلا في مثل و سامته و جاذبيته.. رجل بالفعل.. كالذين نراهم في أفلام الوسترن.. بل أفضّل منهم. طويل القامة، عريض المنكبين، كثيف الشعر فاحمه، بشرته برنزية، عيناه زرقاوان.. كلّ ما فيه يصرخ بالرجولـــة و القوّة.. لو تراه.. حتى أنني احتقرت و سامتي التي طالما تفاخرت بها.. هؤلاء البشر تفوقوا علينا في كلّ شيء حتى في الرجولة. و أنت تدرك ذلك و لا شكّ..

في الواقع لم أكن أعرف ذلك و لا سواه. لم أعد واثقا من شيء. إلاّ أنني سألته مجاملة و بهدوء مفتعل لأن الحكاية طالت أكثر من اللاّزم و لأنني ضقت ذرعا بكلّ شيء. بخيبة أملي الجديدة.. بالمقهـــى.. بالساعة الثابتة و بصاحبي الذي لا أعرفه.. أو لا أكاد

-فكيف إذن لم تقع في غرامه إحدى الفتاتين أو كلتيهما؟
- و أنا أيضا طرحت على نفسي السؤال ذاته.. صمت قليلا مطّ شفتيه و هزّ رأسه و واصل.. لكن كلّ شيء توضّح لي في ما بعد.. بعد التحيّة و التعارف.. كنّا قد جلسنا متقابلين و قد بقينا لوحدنا في غرفة الجلوس بعد أن غادرتنا الفتاتان لسبب لم اعد أذكره..

نظر إليّ و كأنّه يبحث عن الكلمة المناسبة أو كأنّه يستدرّ عطفي و تفهّمي ثمّ واصل.
-أحسست وقتها أنني في مأزق.. أنت تعرف أنني لم أنه دراستي و أن مستوى إنجليزيتي ضحل للغاية.. وبعد تبادل الابتسامات المرتبكة و لأخفي توتـــري و شعوري بالإحراج اتجهت إلى الشرفة وتلهيت بالنظر إلى الحديقة من خلال الزجاج في انتظار عودة الفتاتين..

تلفت حوله باهتمام. سكب لنفسه كوب ماء جرعه دفعة واحدة ثمّ مال صوبي أكثر و خفض صوته، لأن الجالس إلى الطاولة المجاورة بدا و كأنّه يسترق السّمع، و قال بعد أن ابتلع ريقه بصعوبة:
-.. لم أسمع خطواته و هي تقترب.. لم أشعر بوجوده تماما إلاّ حين أصبح خلفي لا تفصلنا سوى مسافة قدم أو أكثر بقليل.. فالتفت إليه راسما على فمي ابتسامة مرتبكة سرعان ما إمّحت.. كان، جوني، وهذا هو اسمه، ينظر إليّ بغرابة و هو يتقدّم نحوي بالخطوة الأخيرة.. حتى أصبحت محاصرا بين جسمه القويّ و زجاج النافذة البارد.. لم استطع التقهقر أكثر. و لم استطع الخلاص.. ربما لأنّ المفاجأة ألجمتني و شلّ عدم إدراك الموقف حركتي.. و انتابني الفزع و هو يلتصق بي أكثر فأكثر.. ثمّ وهو يضغط عليّ بكلّ ثقله.. تضاعف خوفي و ثار الرجل الذي في داخلي.. لكن بعد فوات الأوان. حاولت دفعه إلاّ أنّه كان الأقوى. حاولت التملص أو الانفلات إلاّ أنّه استطاع بسهولة أن يشلّ حركتي وأن يجهض دفاعي.. ربما بسبب المفاجأة. و ربما بسبب ضعفي أو استعداداتي النفسية و الطبيعيّة.. تركته يقبلني.. لا أدري تماما ما حصل في تلك اللّحظات. أو ربما لا أريد أن أتذكّر.. و لم أفق من صدمتي إلاّ على ضــوء عدسة التصوير و هي مصوّبة نحوي.. لحظات سريعة عشتها كأنّها الأعوام.. و لم أكن قد استفقت تماما من المفاجأة الأولى حتى جمّدني مشهد بثينة. خطيبتي، مشروع حياتي.. وهي تمسك آلة التصوير لتسجل وقائع فقداني لشرفي.. و سقوطي..
و أنا أيضا لم أكن قد أفقت تماما من ذهولي و لست أدري كيف استطاعت حنجرتي أن تفرز صوتا إنسانيّا غبيّا يسأل بلهفة.
-و هل فقدته ؟ أعني شرفك..
فأجابني بهدوء وهو يشغل سيجارة مستوردة:
-ليس تماما.. إنّها مسألة نسبيّة، تختلف فيها وجهات النظر.. ثمّ إنّ مجلاّت الجنس الأمريكية لا تصل إلى بلادنا بسهولة بسبب الرقابة وكذلك الشأن بالنسبة للانترنيت إذ ليس بامكان الجميع الدخول في المواقع الخليعة.. ثمّ إنّهم يدفعون جيّدا و بالدولار و ذلك ينعش الاقتصاد.. نعم يا صاحبي، إنّها العولمة..

سألته بفضول وقد جف ريقي
- و خطيبتك ؟
-تزوجنا طبعا.. و أنت تدرك أكثر من أيّ شخص آخر أن تبادل قلّة الشرف أفضل بكثير من تبادل قلّة ذات اليد.. ثمّ أنت تعرف أكثر من غيرك أزمة البطالة والفقر وبالخصوص مسألة النسبية. ثمّ إنّ الأحوال قد تغيرت. وفتحنا محلاّ للتصوير الفوتوغرافي.. صمت قليلا ثمّ ابتسم ابتسامة كريهة وأضاف:

-لذلك قصدتك اليوم.. نحتاج إلى أناس متكتمين. وأنت صديقي و أنا أعرف تماما بأن ظروفك سيئة، أعتقد بأنه ليس لديك خيار آخر.. فإمّا أن تعيش و إمّا أن يدركك الجنون كغيرك.. فلماذا تضيع شبابك ونضارتك في حين ان الدولارات تنتظر إشارة منك لتتدفق عليك و ببعض الروتوش والماكياج ستبدو رائعا..
لم أكن قد استفقت تماما من ذهولي حين سمعت وقع سقوط الجالس إلى الطاولة المجاورة.. كان قد مال كثيرا في اتجاهنا ليسمع الحكاية.. و لم يكن ناجي قد أنهى كلامه بعد..
روضة السالمي   تونس أكتوبر 1999